mardi 25 septembre 2012

Au revoir Général



Bonjour, aujourd'hui je suis venu nous remémorer la vie de notre défunt, pour que dans nos mémoires il ne s'éteigne jamais. Ce cher Roméo nous quitte aujourd'hui. Mais derrière lui, il ne laisse que de bons souvenirs. Farceur, au collège il était le petit comique. Quand Roméo a commencé sa carrière, sa détermination était exemplaire à vouloir exceller dans tous les domaines. Lorsqu'il partit pour le Rwanda, il était enthousiasmé à l'idée de cette mission de maintien de la paix. À son retour, après avoir vécu de durs moments, il a eu de la difficulté à s'en remettre. Mais encore là avec persévérance il réussit à passer à travers. Je me souviendrai toujours comment j'étais fier de lui en janvier 2002, lorsqu'il a reçu le prix Aegis pour la prévention de génocide. Son père m’a déjà raconté une petite histoire concernant son enfance. Il m’a raconté comment Roméo pouvait passer des heures avec ses petits soldats de plombs. Il créait sans arrêt des champs de bataille et il les vivait avec eux. En effet, il a dès son enfance, un penchant pour l'armée qui l'aura amené à vivre de fortes aventures.
 
Honorable, voilà qui selon moi définit le mieux ce collègue, camarade et ami. Roméo était pratiquement marié avec l'armée. Sa fidélité pour ce qu'il appelait sa seconde famille était infaillible. Il travaillait sans relâche pour apporter des changements au sein de son régiment. Pour ce qui est de sa famille primaire, rien n'était plus important à ses yeux. Sa femme et ses trois enfants étaient plus précieux que tout ce que l'on peut imaginer. La plus belle chose qu'il m’aura transmise est son amour pour l'humanité.

Lorsque Roméo était petit, il avait de la difficulté à l'école. Ses notes étaient guerre suffisante pour pouvoir un jour réussir à entrer au collège de Kingston. Un jour, son père reçut un vieil ami de l'armée qui était major. Celui-ci encouragea notre cher défunt a étudier. C'est ainsi qu'il commença à s'enfermer dans sa chambre. À étudier bien profond dans sa bulle. Au collège ce fut difficile pour lui. Avec des notes plutôt médiocres, il réussit quand même à décrocher son diplôme. Il est tombé en amour avec l'artillerie, ce fameux jour ou nous avions eu, une petite démonstration de la force de frappe de ces obusiers. Tout au long de sa carrière, il fut un modèle. Il était un très bon commandant et il était à l'affût des besoins de ses hommes. En revenant du Rwanda, même à la retraite il a continué à soutenir les soldats en étudiant le syndrome de stress post-traumatique. 

De toutes les grandes phrases de sagesse que j'ai pu entendre venant de lui. Il y en a une en particulier qui me vient à l'esprit. Une phrase qui dans des moments difficiles m’a encouragé à persévérer. (Peux ce que veux.) Si on veut, on peut. Ceci est un des enseignements dont il a su m'inculquer la force de poursuivre, là où j'aurais abandonné. 

Je me souviendrai toujours, lorsque nous étions en deuxième année de collège. Les innombrables fois où nous nous retirions dans un petit bois non loin de là. Nous y allions pour étudier, décompresser et bien sûr rigoler à l'entoure d'un bon petit feu. Il ne manquait jamais une chance de me taquiner, surtout concernant une des élèves de notre classe. On n'aurait bien dit, que je lui avais tombé dans l'oeil, mais pour moi c'était sans façon. Bref, ne pas l'avoir connu aurait été bien différent. Jamais il ne me quittera, car en ma mémoire il vivra.


mardi 18 septembre 2012

Lieutenant-Général Roméo Dallaire


Peux ce que veux


Vérifier la source des textes.
Pour rédiger ce texte, je me suis fié à son témoignage. Un livre qu'il a écrie et qui est intitulé,   
 (Jai serré la main du diable) J'ai évalué la cridibiliter en allant chercher une critique qui se trouve en bas de la page.

Le lieutenant-général Roméo Dallaire est entré dans les forces canadiennes (FAC) en 1964.Depuis son retour du Rwanda, il a servi en tant que général commandant de la première division Canadienne et commandant adjoint de l'armée de terre. Il a occupé plusieurs fonctions au sein du ministère de la défense. Il continue de servir les membres des FAC et les anciens combattants en s'occupant du problème du syndrome de stress post-traumatique chez les soldats, syndrome dont il fut lui-même victime.  Il a pris sa retraite des forces militaires en avril 2000, pour des raisons médicales. En janvier 2002, a Londres, en Angleterre, on lui décernait le prix Aegis pour la prévention de génocide.

Séquence textuelle dominante,considérée le point de vue adopter, adopteret le ton.. 
Dans ce texte informatif, nous retrouvons un ton plutôt neutre.  Il a pris sa retraite des forces militaires en avril 2000, pour des raisons médicales. En janvier 2002, à Londres, en Angleterre, on lui décernait le prix Aegis pour la prévention de génocide. Ce texte est informatif pour la simple et unique raison qu'il nous donne de l'information.

Selon moi, ce texte résume assez bien ce que cet homme a fait pendant sa carrière. Il a dû livrer bataille au Rwanda contre un génocide qu'il a très bien vaincu. À son retour, ces préoccupations étaient des soldats revenant du front et atteints du stress post-traumatique. Il en a fait bien plus dans ça carrière. Il y a beaucoup de choses qui resteront dans sa mémoire et que nous ne serons jamais. Son prix Aegis pour la prévention de génocide, il l'a très bien mérité.


Au collège d'état-major, en Virginie, je fus témoin du terrible prix à payer par les militaires pour la guerre du Vietnam. Tous mes instructeurs ou collègues officiers portaient d'affreuses cicatrices de ce conflit.Les blessures étaient également morales. Elles se révélaient dans les véhéments reproches qu'ils adressaient aux généraux américains qui avaient merdé, ou encore qui étaient restés planqués confortablement chez eux. Je me demandais si, à leur place, après avoir perdu 63% de mes camarades de promotion au combat, je n'aurais pas entretenu de sérieux soupçons sur les politicards, les stratèges en chambre et les pousseurs de crayons du quartier général de la défense nationale.

 Séquence textuelle dominante, considérée le point de vue adopter et le ton..
Dans ce texte nous retrouvons un ton plus dramatique.Tous mes instructeurs ou collègues officiers portaient d'affreuses cicatrices de ce conflit.Les blessures étaient également morales. Elles se révélaient dans les véhéments reproches qu'ils adressaient aux généraux américains qui avaient merdé, ou encore qui étaient restés planqués confortablement chez eux. Ce texte est expressif, il exprime ce qu'il a vécu.


De ce paragraphe, il faut retenir comme il le mentionne, le sacrifice qu'un soldat doit faire au front. Que ce fut pour le Vietnam, la guerre de Corée, la première comme la Deuxième Guerre mondiale! Il y a des hommes qui ne sont pas revenus.Il y a aussi ceux qui sont revenus, mais qui encore aujourd'hui portent de lourds fardeaux des souvenirs et des pertes de leurs frères. 

 Considérer le contexte et  l'intention de l'auteur.
Roméo a rédigé ce texte pour que nous puissions savoir se qui ces réellement passée au Rwanda. De retour au pays ça va lui avoir pris sept années pour venir à bout de commencer cette oeuvre (J'ai serré la main du  diable). Les souvenirs de ce qu'il a vécu étaient lourds à porter. De mémoire et de courage, ce témoignage révèle la réalité et l'ampleur du génocide rwandais.

Déguager les renseignement relatif au personnage.
Le Lieutenant-Général a servi les forces canadiennes de 1964 à l'an 2000. Son père étais militerre et a rencontrer sa mère dans les pays-bas au court de l'hiver 1945. Roméo a fais ces étude d'officier au collège de Kingston. Il a voyagé aux quatre coins du globe pour des missions et des entraînements. Il a une femme nommée Élizabeth ainsi que trois enfants, Willem, Catherine et Guy. 


Lorsque le Lieutenant-Général Roméo Dallaire est arrivé au Rwanda, il croyait devoir aider deux gouvernements à trouver un terrain d'entente. C'est deux parties cepandent n'étaient pas très ouvertes a se qu'il gouverne ensemble. Roméo tenta et retenta l'impossible. Lorsque la guerre civile éclata entre la tribu Tutsis et celle des Hutus, ce fut le massacre dans tout Kigali. Le Général ne pouvant pas faire grand-chose. Avec sa petite poigner de soldat peut armée, qui avais l'ordre de tireur quand légitime défense, décida alors de réfugié le plus de gens possible. Il parvînt, a organisé des transferts de réfugier pour que ceux si puisse avoir les soins nécessaires. Il ne faut pas se le cacher. Les nations unis ne la pas supporter comme il l'aurait fallu. Il avait reçu un délai pour mettre en place un cessée le feu qui a été expirer. Il a reçu l'ordre de revenir au pays et de laisser les Rwandais. Ordre qu'il a refusé. Il ne pouvait pas arrêter cette guerre, mais pour lui sauver le plus de Rwandais était important. Il mentionne qu'il a échoué sa mission pour ne pas avoir été capable d'éviter le pire. Je ne suis pas d'accord avec lui. Mon Général 800 000 mort, si sa n'aurais pas été de vous combien en aurait-il u. Voila se que je lui aurais dit.


La défense des droits humains justifie-t-elle le recours à la force? Si oui, à quel type de force doit-on recourir? Dans son compte rendu bouleversant de la mission des Nations Unies au Rwanda en 1994-1995, le général Roméo Dallaire répond amplement à ces questions ainsi qu’à celle-ci : « Les droits de qui faut-il défendre? ». À l’instar du mot célèbre que Zola a lancé aux militaires français lors de l’affaire Dreyfus, le « j’accuse » de Dallaire vise les États membres des Nations unies qui ne participent à de telles missions que s’ils ont des garanties, c’est-à-dire si l’opinion internationale est favorable, s’il vaut la peine de risquer la vie de leurs soldats et si c’est dans leur intérêt. Pourtant, s’il est une chose que les Nations Unies devraient défendre, c’est le caractère sacré de toute vie humaine.


      Fais et opinion
Un fais est quel que chose qui ces réellement passer et qui est contée.(Une quarantaine d'entres nous embarqua dans deux hélicoptères et se rendir près d'un camp de bucherons isolé.)
             Une opinion est un jugement, une manière de pencé que l'on porte sur quel que chose.
 (Peux-etre étais-ce du a l'état pitoyable dans lequel il se trouvait, mais, pour moi, cet enfant avais le visage d'un ange.)

Il a occupé plusieurs fonctions au sein du ministère de la Défense. Il continue de servir les membres des FAC et les anciens combattants en s'occupant du problème du syndrome de stress post-traumatique chez les soldats, syndrome dont i fut lui-même victime

Idée
Dans cet extrait,l'idée principale est de cité ce que le Général a fait durent sa carrière. À la fin, il est mentionné qu'il a lui aussi été victime du stress post-traumatique. Ce qui nous amène a une idée secondaire , on parlait de ce qu'il a fait puis raconter quel que chose qui lui est arrivé.

Les différences
La description d'une émotion s'évoquer en énumérant les principales caractéristiques.
Je me demandais si, a leur place, après avoir perdu 63% de mes camarades de promotion au combat, je n'aurais pas entretenu de sérieux soupçons sur les politicards, frustration, colère.
Son explication se trouve sous forme de développement destiné à expliquer.
 Il continue de servir les membres des FAC et les anciens combattants en s'occupant du problème du syndrome de stress post-traumatique chez les soldats, syndrome dont il fut lui-même victime, empathie.
Son expression se fais inconsciemment.
Au collège d'état-major, en Virginie, je fus témoin du terrible prix à payer par les militaires pour la guerre du Vietnam, désolation.


Le nombre de mort s’élève de 800 000 a 1 million.



ROMÉO DALLAIRE
SUR LE GÉNOCIDE AU RWANDA

par Carl-Stéphane Huot

  
          Récemment était publié simultanément en français et en anglais le récit tragique du lieutenant-général canadien Roméo Dallaire sur le génocide au Rwanda. Cette histoire est importante, parce qu'elle est écrite de la main même de l'homme qui avait reçu pour mission de l'ONU de s'interposer entre les Hutus et les Tutsis afin que cette tuerie n'ait pas lieu. Pour différentes raisons, qu'il expose dans son livre, la tuerie a quand même eu lieu. Ce livre, dont le titre français est J'ai serré la main du diable - La faillite de l'humanité au Rwanda(1), intéressera certainement bon nombre d'Européens, au premier chef les Français et les Belges, dont les gouvernements respectifs, pour des raisons politiques, ont fortement contribué à ce que ce génocide ait lieu.

Idée principal des idée secondaire.
    Dans ce paragraphe l'idée principale est le livre. L'idée secondaire se trouve a la fin lorsqu'il parle des francais et des belges. En mentionnent qu'il ont contribuer a ce génocide.

C'est arrivé au Rwanda...


          Ce petit pays africain, d'un peu plus de 26 300km², est coincé entre le Congo, le Burundi, la Tanzanie et l'Ouganda. D'abord colonisé par les Allemands en 1898, le pays passera sous contrôle Belge au cours de la 1ère Guerre mondiale, qui maintiendra en place l'aristocratie et la royauté tutsie au pouvoir jusque-là, écartant les 85% de Hutus du gouvernement. En 1959, la révolte des Hutus forcera les dirigeants Tutsis à l'exil et déclenchera une guerre civile larvée qui se poursuivra jusqu'en 1993 (date du traité de paix d'Arusha), avec la complicité des dirigeants politiques français et belges, sans compter les pays voisins qui eurent leurs lots de réfugiés. Afin de faire respecter le cessez-le-feu, la MINUAR (Mission d'assistance des Nations Unies au Rwanda), sous le commandement du général Dallaire fut mise sur pied. Cependant, pour des raisons politiques, tout alla de travers, et cela déboucha sur le génocide de 1994, qui fit, selon les estimations, entre 800 000 et 1 million de morts(2). 

          Le général Dallaire dut, dès le départ, se heurter à la bureaucratie tatillonne de l'ONU pour obtenir la moindre chose pour ses troupes, comme des vivres, des médicaments, du papier hygiénique et de l'eau, sans compter toute la logistique nécessaire à une armée en campagne, qu'il n'obtint pour ainsi dire pas, sans compter les troupes bien équipées et entraînées (celles des nations occidentales) qui lui firent cruellement défaut. On lui offrit bien des troupes du Tiers-monde, mais il ne put les accepter, parce qu'il ne pouvait ni les entraîner, ni les nourrir, ni les équiper, ces soldats lui étant livrés complètement non préparés à une mission de l'ONU, sans compter un certain problème moral lié à l'absence flagrante de respect des droits humains par leurs gouvernements respectifs. 

          Demandant des renseignements à la France, à la Belgique et aux États-Unis notamment sur la région et la problématique politique du secteur des Grands Lacs africains, il se heurta à une fin de non-recevoir, bien que la suite des événements lui démontrerait que les gouvernements des principales puissances avaient un réseau de contacts bien établi, qui leur permit entre autres de rester en contact avec les dirigeants des deux belligérants. Poussant à l'extrême limite son mandat restreint obtenu de l'ONU, il parvint progressivement à obtenir différentes informations inquiétantes sur ce qui se tramait en coulisse.

          Outre que les Tutsis recevaient des quantités grandissantes d'armes de l'Ouganda, les éléments extrémistes hutus, dont plusieurs faisaient partie du MRND, le parti au pouvoir depuis 1975 fondé par le président Habyarimana, préparaient déjà le génocide à venir. L'aile jeunesse de ce parti extrémiste, l'Interahamwe, élevée dans la haine maladive des Tutsis, sera l'épine dorsale du massacre de ces derniers. En utilisant notamment les cartes d'identité imposées par les Belges avant la décolonisation, les extrémistes purent méthodiquement ficher les Tutsis avant de les éliminer à partir du 7 avril 1994. 

          Cependant, malgré que la force de l'ONU fut entre autres choses au courant de l'emplacement de certaines caches d'armes, le général Dallaire ne put faire intervenir ses troupes, l'ONU l'interdisant. Les grandes puissances – notamment les Français qui appuyaient les Hutus et les Belges qui appuyaient les Tutsis par conseillers militaires interposés – semblaient très bien savoir ce qui se préparait et y avoir donné leur accord tacite. Le 7 avril 1994, l'incident qui allait tout déclencher se produisit, quand l'avion d'Habyarimana s'écrasa. Aussitôt, le massacre commença, et dans la même journée, dix soldats belges de la MINUAR furent abattus, probablement dans le but de faire partir les Belges, une tactique qui réussit merveilleusement bien(3).

Cent jours de cauchemar

          Les 100 jours qui suivirent furent un cauchemar pour Dallaire et ses troupes. Impuissants à arrêter le massacre parce que dénués d'équipements et de renseignements, de même que de l'appui des grandes puissances, ils ne purent qu'assister impuissants aux massacres perpétrés par les extrémistes hutus. Malgré les menaces qui s'ensuivirent et tous les problèmes causés par la bureaucratie onusienne, ils refusèrent de céder. 

     « Impuissants à arrêter le massacre parce que dénués d'équipements et de renseignements, de même que de l'appui des grandes puissances, Dallaire et ses troupes ne purent qu'assister impuissants aux massacres perpétrés par les extrémistes hutus. »

          Cependant, avec le recul, Dallaire estime qu'avec 5 ou 6000 hommes il aurait pu empêcher ou du moins réduire considérablement l'ampleur du génocide. Les troupes Hutues, Interahamwe en tête, étaient en général indisciplinées, saoules ou droguées la plupart du temps, et plusieurs confrontations entre celles-ci et les meilleures troupes de Dallaire tournèrent à l'avantage de ces dernières, faisant soupçonner au général qu'il aurait pu assez facilement en venir à bout avec les moyens appropriés. 

          Dans le but de forcer les puissances occidentales à intervenir, il se servit amplement des médias pour rendre le génocide public. Il eut finalement plus ou moins gain de cause, quand l'opinion publique réclama des actions de ses dirigeants. Les Français décidèrent finalement d'intervenir, par l'Opération Turquoise, mais cela eut surtout pour conséquence d'amplifier les massacres pendant un temps, les auteurs du génocide supposant avec raison que les Français les protégeraient de toute forme de justice pouvant s'appliquer contre eux. 

          S'ensuivit aussi un long cortège d'ONG, qui plutôt que de s'occuper des besoins sur le terrain, s'appliquèrent surtout à rester sous le feu des médias pour mousser leur image. Elles se trouvèrent aussi à aider bien malgré eux les combattants hutus ou tutsis, parce que l'aide fournie se retrouvait plus souvent qu'autrement entre les main des belligérants. 

          L'acte le plus discutable du gouvernement français fut certainement le suivant: ayant annoncé que le gouvernement ferait venir 50 jeunes Rwandais en France pour être soignés, un avion devait venir prendre ceux-ci à l'aéroport de Kigali à une heure donnée. Il n'arriva que 9 heures plus tard, de manière à ce que son arrivée en France corresponde à l'heure ayant le plus d'impact médiatique. Entre-temps, un des jeunes était mort, et l'état de plusieurs autres s'était sérieusement détérioré. 

          Le massacre finit par prendre fin, mais c'était surtout dû au fait que les Tutsis, commandés par le général Paul Kagame, décidèrent de prendre les choses en main, et de reprendre le contrôle du Rwanda par les armes, ce qu'ils firent étonnamment vite, autre preuve de l'indiscipline des troupes hutues. 

          À la fin du livre, les derniers développements sont vite racontés: souffrant de problèmes de santé mentale de plus en plus évidents, Dallaire fut remplacé à la fin de l'été 94. Il fit par la suite plusieurs tentatives de suicide, et trouva finalement la force d'écrire ce livre, pour témoigner de ce qu'il avait vu. Il est aussi l'un des principaux témoins au procès pour crimes contre l'humanité qui se déroule présentement à Arusha, presque 10 ans après le conflit. 

          Que faut-il penser de tout cela? 1) Qu'une nation à 90% chrétienne – et non d'une quelconque religion exotique réclamant son lot de sang – en vienne à ces extrêmes doit nous servir encore, s'il le faut, d'avertissement contre toute forme de nationalisme, vecteur des haines les plus meurtrières de l'histoire de l'homme. 2) Que l'ONU – pour laquelle j'avais jusqu'à récemment un certain respect, même si je connaissais ses penchants bureaucratiques – n'est guère plus qu'une marionnette impuissante à changer quoi que ce soit sans l'appui des pays membres et la pression de leurs citoyens. 3) Que, par contre, le courage de certains individus – on pense par exemple aux membres anonymes de la Croix-Rouge et de Médecins sans Frontières qui se sont dévoués pour la population rwandaise durant tout le conflit sans jamais reculer devant ce qu'ils considéraient comme étant leur devoir – demeure aujourd'hui plus que jamais nécessaire contre les forces des ténèbres. Ce témoignage du général Dallaire, malgré quelques faiblesses, mérite d'être lu et médité.
   

lundi 17 septembre 2012

Première guerre mondial


Lettre d’Eugène-Emmanuel Lemercier à sa mère, 22 février 1915

« Tu ne peux savoir, ma mère aimée, ce que l’homme peut faire contre l’homme. Voici cinq jours que mes souliers sont gras de cervelles humaines, que j’écrase des thorax, que je rencontre des entrailles. Les hommes mangent le peu qu’ils ont, accotés à des cadavres. Le régiment a été héroïque : nous n’avons plus d’officiers. »
(Lettres d’un soldat, Chapelot, 1916)




Lettre de Henri Barbusse à sa femme, 21 juin 1915

« Dans le boyau même, il y avait des cadavres qu’on ne peut retirer de là ni ensevelir (on n’a pas eu le temps jusqu’ici), et qu’on piétine en passant. L’un d’eux, qui a un masque de boue et deux trous d’yeux, laisse traîner une main qui est effilochée et à moitié détruite par les pieds des soldats qui se hâtent, en file, le long de ce boyau. On a pu le voir, le boyau étant couvert à cet endroit, on a allumé, une seconde. N’est-ce point macabre, ces morts qu’on use de la sorte comme de pauvres choses ? »
(Lettres de Henri Barbusse à sa femme, 1914-1917)



Voici les parfais témoignage qui peuve décrire ce que ces homme de la première guerre mondial ont vécu. Loin de cher eux et livrer a eux même, seul leurs frères d'armes et leurs  forces d’être pouvais les ramener. Grand nombre d'entre eux revenir en  boite alors que leurs camarades eux continuaire la bataille.

R22eR


       

Le Royal 22e Régiment (R22R) est l’un des trois régiments d’infanterie de la Force Régulière du Canada dont le quartier-général se trouve à la Citadelle de Québec. C’est un régiment francophone qui se compose de cinq bataillons dont trois appartiennent à la Force Régulière et deux à la Force de Réserve. Le régiment a participé à tous les engagements majeurs livrés par le Canada depuis la Première Guerre mondiale, en passant par les missions de paix des Nations-Unies et la campagne d’Afghanistan. Sa riche histoire et son patrimoine, tant matériel qu’immatériel sont aujourd’hui mis en valeur de différentes manières au cœur de la ville de Québec.

Celons moi le plus importent a retenir du R22eR ces que depuis la première guerre mondial ce régiment n’arrête pas d’être déployer outre maire pour combattre ou bien maintenir la paix dans des pays déchirée.
Il y a bien sur l'Afghanistan mais sa ses sens conter les innombrable mission tenue par l'ONU et celle dont nous n'entendrons j'amais parlers. De plus il ne faux pas oublier que ce régiment est former d'homme, d’excellent guerrier tenue par l’honneur et la loyauté.