lundi 17 septembre 2012

Première guerre mondial


Lettre d’Eugène-Emmanuel Lemercier à sa mère, 22 février 1915

« Tu ne peux savoir, ma mère aimée, ce que l’homme peut faire contre l’homme. Voici cinq jours que mes souliers sont gras de cervelles humaines, que j’écrase des thorax, que je rencontre des entrailles. Les hommes mangent le peu qu’ils ont, accotés à des cadavres. Le régiment a été héroïque : nous n’avons plus d’officiers. »
(Lettres d’un soldat, Chapelot, 1916)




Lettre de Henri Barbusse à sa femme, 21 juin 1915

« Dans le boyau même, il y avait des cadavres qu’on ne peut retirer de là ni ensevelir (on n’a pas eu le temps jusqu’ici), et qu’on piétine en passant. L’un d’eux, qui a un masque de boue et deux trous d’yeux, laisse traîner une main qui est effilochée et à moitié détruite par les pieds des soldats qui se hâtent, en file, le long de ce boyau. On a pu le voir, le boyau étant couvert à cet endroit, on a allumé, une seconde. N’est-ce point macabre, ces morts qu’on use de la sorte comme de pauvres choses ? »
(Lettres de Henri Barbusse à sa femme, 1914-1917)



Voici les parfais témoignage qui peuve décrire ce que ces homme de la première guerre mondial ont vécu. Loin de cher eux et livrer a eux même, seul leurs frères d'armes et leurs  forces d’être pouvais les ramener. Grand nombre d'entre eux revenir en  boite alors que leurs camarades eux continuaire la bataille.

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